L’ancrage public belge de C-POWER se renforce
Le 2 février 2024, les actionnaires wallons (dont SOCOFE) et flamands ont augmenté leur participation dans C-POWER, renforçant ainsi l’ancrage public belge dans ce parc éolien offshore pionnier en mer du Nord.
Cela fait suite à la volonté de MARGUERITE PANTHEON de revendre sa participation (10%) en C-POWER. Cette décision impliquait la possibilité pour les autres actionnaires d’exercer leur droit de préemption, ce qu’ils n’ont pas manqué de faire, confirmant ainsi leur volonté de jouer un rôle déterminant dans le très convoité éolien offshore belge.
Par ailleurs, afin de simplifier la structure actionnariale de C-POWER, DEME CONCESSION WIND et NUHMA en ont profité pour transférer leur participation directe détenue en C-POWER à C-POWER HOLDCO. En conséquence de ces différentes opérations, la part détenue par C-POWER HOLDCO en C-POWER est passée de 53,9% à 63,3%. Le reste des parts de C-POWER est aux mains de l’Allemand RWE (pour 26,7%) et du Français EDF (10%).
Pour rappel, C-POWER HOLDCO concentre la participation majoritaire des actionnaires belges en C-POWER, dans un équilibre Nord/Sud parfait. SOCOFE détient deux-tiers des parts wallonnes, soit 30% de C-POWER HOLDCO, tandis que WE ENVIRONNEMENT en détient 15%.
Dans le cadre des futurs appels d’offres pour la seconde zone offshore en préparation (Zone Princesse Elisabeth), et aussi du repowering des parcs existants, il était essentiel que les communes wallonnes (au travers de SOCOFE), et la Région wallonne (au travers de WE ENVIRONNEMENT), saisissent cette opportunité de renforcer leur position stratégique.
Dans un article paru dans le quotidien l’Echo, notre Directeur général, Jean-Marie Bréban, a déclaré : « En additionnant C-POWER HOLDCO, ELICIO et le consortium OTARY, les actionnaires publics et privés belges sont représentés dans six des neuf parcs éoliens offshore belges. C’est bien, mais c’est moins qu’avant puisque PAKWIND, qui détient des participations dans trois parcs, a été revendu par Colruyt à une entreprise japonaise. Ce qui est très regrettable pour des actifs aussi clés. »
C-POWER a été le tout premier parc éolien offshore construit en mer du Nord belge, dès 2009. Sa concession arrive à échéance en 2034. Jean-Marie Bréban a également souligné que si le repowering doit se faire après le démantèlement du parc, en ces deux étapes « on risque de perdre trois à quatre ans de production » entre ces deux étapes, ce qui va à contre-courant de toutes les ambitions belges et européennes en matière de développement de la production d’électricité offshore. » Et ce alors qu’il est possible de procéder simultanément au démantèlement des installations anciennes et à la construction des nouvelles.
Article de l’Echo du 09/02/2024 : https://www.lecho.be/entreprises/energie/les-actionnaires-belges-renforcent-leur-emprise-sur-le-pionnier-des-parcs-eoliens-offshore-c-power/10525626.html
Photo © C-POWER